mercredi 10 février 2010

Pourquoi une coupure de courant me contrarie 3 fois plus moi que tous les autres.

Nous allons bientôt avoir une nouvelle cuisine.

Grâce aux efforts conjugués et pour la plupart bénévoles de nombreuses personnes, ce chantier qui dure depuis environ un an va trouver son achèvement dans quelques jours.

Cependant, cela ne va pas sans mal !

Par exemple, la mise en route de notre nouvelle gazinière à 5 feux et trois fours, a causé un pétage du dijoncteur. En fait il s'agit de la fonction GRILL, utilisée en même temps que le lave-vaisselle et le sèche-linge.

Une coupure de courant, allez-vous me dire, mais quoi de plus courant ah ah ah.

Et en quoi cela justifie-ce un article de blog, (qui servent surtout à se plaindre, enfin pour moi du moins !!!)


Eh bien, c'est que cette coupure de courant a engendré en série quelques désagréments mineurs.


Il m'appartient à présent d'apporter la preuve que j'ai été TROIS FOIS PLUS contrariée par ces désagréments que le reste de ma famille.

1°) Ma fille dormait quand ça s'est produit. Désagrément Zéro.

2°) Mon fils ne dormait pas mais ne regardait pas la télé ni ne jouait à la console. Il n'a même pas perçu qu'il y avait une coupure. Désagrément Zéro.

3°) L'ordinateur de mon mari sur lequel sont branchés ses disques durs portables dans lesquels sont enregistrés et ses années de travail et ses données personnelles, a subi la coupure. Avec risque de destruction de toutes lesdites données. Heureusement cela ne fut pas le cas, un dieu doit me protéger (si on excepte le fait que les travaux de l'avenue Marcel Pagnol ont causé : une fuite de canalisation, 4 heures sans eau. Une panne de la tractopelle, juste devant notre portail, de midi à 17 heures. Sur 1 km de long fallait que ça tombe devant chez nous. Une impossibilité de circuler dans la rue depuis des semaines. Une augmentation de 30% des taxes locales (30%) à cause des travaux ; sans parler de la panne de chaudière de 15 jours qui n'a rien à voir avec lesdits travaux, mais bon, juste pour dire à quel point les ondes elles sont positives par ici en ce moment.) Bref : pour le coup de l'ordinateur et des disques durs externes, désagrément : UN.

4°) Pour moi-même et mon petit nombril :

- Désagrément numéro 1 : constater que trois appareils d'utilité publique ne peuvent fonctionner simultanément sans tout faire dijoncter. Et je ne passais même pas l'aspirateur.

- Désagrément numéro 2 : faire fonctionner les appareils séparément donc perte de temps : mon linge, à peine sec, n'a pas eu le temps d'être plié et rangé tandis que pendant que je tape ces lignes mon lave-vaisselle attend d'être vidé (pas fini de laver) avant que je puisse débarrasser la table pour le reremplir.

- Désagrément numéro 3 : je dois rerégler tous les appareils à horloge, réveil, gazinière, téléphone etc...

- Désagrément numéro 4 : ce que je faisais pendant tout ce bordel, à savoir gratter le sol du chantier à 4 pattes dans la flotte pour enlever la colle, le ciment, la peinture etc, avec un tampongex, un cutter, une éponge et des bassines, eh bien cela a été laissé en plan au 47 ème carreau sur 216 (pour la deuxième portion, dans la première il y avait plus de 18O carreaux.) Et je devais aussi nettoyer les portes, fenêtres et vitres de ces dernières. Travail pas fait.

- Désagrément numéro 5 : conséquence du désagrément cité au paragraphe 3°) voir ci-dessus.

Plus pendant que j'attendais de vider le lave-vaisselle en écrivant ici, ma fille en a profité pour se glisser un bouton pression dans le nez.
Nous avons évité les urgences d'Albi grâce à la présence d'esprit du paragraphe 3°), qui a réussi à retirer l'objet coupable à l'aide d' une pince à épiler, avec sang-froid et maestria, contrairement à la mère hystérique face au danger encouru par la petite. Il ne faut jamais oublier d'évoquer ce qui est positif !

Bref, j'ai tout de même prouvé que oui, j'étais non pas TROIS, mais CINQ fois plus contrariée que le reste du monde par ces incidents électriques.

Je dirais même SIX fois, car l'angoisse ne me quittera plus dorénavant, à l'idée de tenter d'utiliser ma splendide gazinière, caprice attendu depuis 10 ans et point d'orgue (pas mal pour un piano), de cette cuisine neuve, sans craindre de provoquer une nouvelle vague en série de désagréments.

Il n'est que 19 h 46.

Le pire est toujours à craindre.

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