mardi 24 novembre 2009

Petit résumé du début du commencement des origines


Mais voilà voilà on arrive aux choses importantes comment-donc tout a-t-il commencé ?????


Eh bien au commencement il y a eu ça :

(C'est le Big Bang.)





Après, dans l'ordre chronologique et logique, il y a eu ça :





C'est moi.

Un petit d'Homme. Oui, je sais, c'est mignon tout plein et très innocent. Ca sourit ça rigole et ça fait du vélo et ça s'en fout des impôts et des taxes et de la faim dans le monde parce que par chez nous des fois il y en a encore des qui bouffent à leur faim qu'ont pas soif et qu'ont chaud la nuit ; j'en faisais partie, mes gosses aussi. Ils s'en foutent autant que moi à leur âge.

Quelques personnes savent encore ce que j'ai pu faire chi(al)er ma mère, pardon maman, aujourd'hui je comprends tout, c'est très con un gosse même à 30 ans, j'espère que de l'endroit ultracosmique où tu te trouves tu me vois et tu me pardonnes fermez la parenthèse.

Après, il y a eu ça :






C'est mon chien Never. Le petit machin qu'on voit lui faire un bisou c'est Spyke le furet. Never, c'est en fait "Never Ending Story" parce qu'il ressemble au dragon dans le film du même nom. Mais bon Never c'est plus court. Je l'ai longtemps appelé "mon bébé".

Pourquoi ????

Parce que j'en voulais pas des bébés.

Pourquoi peut-on ne pas vouloir de bébé ? Parce qu'on veut faire carrière, qu'on veut pas se faire chier avec les couches et les bibs et les nuits sans sommeil et les dents et la crise d'adolescence, parce qu'on n'en a pas envie tout simplement ???

NON. Je voulais pas de gosse parce que j'estimais que c'était criminel de créer un être de plus qui allait souffrir toute sa vie même si avenue Marcel Pagnol on souffre quand même vachement moins qu'ailleurs.

Du coup j'ai offert une chienne à mon chien, ils ont fait des bébés qui était aussi mes bébés, on en a gardé un qui n'a jamais cessé d'être un bébé.


Eh ben voilà. Ca n' a pas suffi.

L'instinct animal a repris le dessus. Et ça a donné :

ça...






Premier baby, 2004.

Suite au prochain épisode.

lundi 23 novembre 2009

Baby Blues et Catharsis

Le Baby Blues, tout le monde sait ca que c'est.
En général on se tape ça quelques jours après l'accouchement.
Bon moi le mien je le fais avec un peu de retard (20 mois environ), et en fait il faudrait plutôt appeler ça : le "Stop Breastfeeding Blues". Ca fait plus mieux que "Dépression Post Allaitement", qui serait peut-être un peu excessif en plus.

La Catharsis, par contre, pour ceusses qui le sauraient pas, ça vient du grec et ça veut dire un truc du genre "purification".
C'est un très joli mot.
Il est assez facile à replacer dans la conversation ; exemple :

"Maman j'ai envie de faire caca."
"Très bien va aux vécés faire ta ca-catharsis."

Ou encore :
"On joue à Ni oui ni non ni catharsis?"
"Oui !"
"T'as perdu. Tu veux encore des frites ?"
"Catharsis !"
"Encore perdu!"

Bref.
Donc, un très joli mot qui s'emploie aisément.

Mais le rapport avec le Baby Blues ???

Il a été établi qu'il y avait un lien direct entre le sevrage de ma fille et toutes les questions hautement existentielles que je me pose aujourd'hui, du genre :

- Si je mets de l'huile I--o 4 dans ma vinaigrette, est-ce que je consomme une seule huile ou bien 4 ?

- Si je mange un petit pois, un haricot vert, un champignon, un grain de raisin et une myrtille, est-ce que j'ai mangé 5 fruits et légumes dans la journée ? (Ou un potiron, une pastèque...)

- Doit-on être pour ou contre le bleu ?

- Comment coiffer un capillotracteur ? Comment tracter un capillocoiffeur ? Comment rétracter un détracteur ?

Et autres pourquoi Dieu nous a créés si c'est pour filer tout notre fric à l'état, pourquoi on serait la seule planète de l'univers qu'il y a des gens dessus, pourquoi faire des gosses et pourquoi sauver l'Homme.

Nous y revoilà.

Donc pour que ces questions cessent de hanter mes nuits, j'ai décidé de faire ma catharsis : puisque je suis si bouleversée d'avoir cessé d'allaiter, je vais revivre cette aventure depuis son début, pour en garder au moins le souvenir précieux.

dimanche 22 novembre 2009

Faut-il sauver la planète ????????

Faut-il sauver la planète, donc ?

Il semblerait que pas mal de gens le pensent.

Chuck Norris par exemple. Mais il ne connaît pas ma fille.

JE SUIS PLUS FORTE QUE CHUCK NORRIS , J'ELEVE MA FILLE.

Bruce Willis pense aussi qu'il faut sauver le monde. Ou les meubles, ou l'immeuble.

Superman a dû penser un truc au sujet du monde, mais il s'en souvient plus. Trop de kryptonite.

Batman ouais il pense mais trop, on arrive pas à le suivre.

Spiderman MachinMan OK on passe aux mangas ??? Gokuu ??? (Je suis sûre qu'il y en a des qui connaissent pas, c'est le club Dorothée c'est pas BIEN , Dragon Ball Z quoi oh c'est vraiment mal.) Bref lui aussi il a sauvé le monde.

Sans parler de Goldorak qu'on sait pas pourquoi Actarus il tourne sur son siège avant de s'installer dedans mais il a aussi sauvé le monde. Si-si. Plein de fois.

C'est incroyable, le nombre de gens, en plus de Nikoko, qui peuvent sauver le monde en permanence.

La question que je me pose aujourd'hui et à laquelle je m'efforcerai peut-être de répondre ultérieurement pour occuper mon esprit assoiffé de n'importe quoi sauf de penser à mon bébé est : POURQUOI ??????? Pourquoi faut-il à tout prix sauver le monde (sous entendu : nous, les gentils hommes de Cro-Magnon, au détriment des rats (j'en ai un) cafards (je dois en avoir deux ou trois) araignées (Je les compte plus), mouches (il fait tellement chaud en ce mois de novembre qu'elles croient devoir se reproduire), vers de terre (si mignons et utiles) etc etc... ) ?????

Bref, qu'est-ce qu'on a de si précieux qu'on mérite d'être sauvés à tout prix par rapport à d'autres ?

samedi 21 novembre 2009

Au début, la fin


Depuis douze jours, c'est la fin de :

ça.


Comment voulez-vous que je m'y intéresse aujourd'hui, hein, à la planète ?

Je mets conscienscieusement mes trucs en plastoque dans la caissette jaune du recyclage.

Je ferme l'eau pendant que je me brosse les dents.

J'essaie d'éteindre les lumières (si si, promis juré, j'essaie).

J'appuie pas trop sur l'accélérateur même si j'ai envie de faire un beau dérapage pas contrôlé au bout de l'avenue Marcel Pagnol.

Et pourtant :

J'ai plus d'ocytocine.

J'ai plus de prolactine.

J'ai plus d'endorphines.

Effondrement hormonal.

Et surtout, j'ai plus ma gosse, ma Maléfica, ma Chiantissima Maxima, mon amour adorable de Casse-Couilla, accrochée au nibard en permanence, juste pour mâcher du chewing-gum après la seule vraie tétée du matin.

J'en chialais, tellement elle me pompait.

Elle devient autonome, et je chiale encore. Parce que j'ai perdu quelque chose.

Elle a pas l'air de s'en porter plus mal.

Celle qu'il fallait sevrer, apparemment, c'était la mère.

Ma fille a presque deux ans, elle a cessé de téter depuis douze jours, et durant mes nuits d'insomnie je me demande à quoi sert de sauver coûte que coûte la race humaine.