A force de me plaindre sur mon blog à chaque fois que je trouve la vie si injuste que j'ai envie de verser des larmes, je me rends compte que je n'ai même pas continué à écrire sur la raison pour laquelle j'ai commencé : l'arrêt de l'allaitement de ma fille.
Il faudrait peut-être d'abord préciser comment elle est née, ladite fille.
Un, elle a été conçue pendant que son papy André était malade à la maison, puis est parti à la maison de retraite durant le grossesse.
Deux, elle est arrivée après la mort de son papy, 5 semaines en avance.
Elle n'a pas raté son arrivée sur terre : préma certes mais pas en couveuse, et déjà... très chieuse.
Pas laissé le temps de poser la péri : accouchement comme à la préhistoire. J'avais encore mon pantalon et mes bottes que je la sentais sortir, contrairement à mon fils pendant l'accouchement duquel je regardais mon mari analyser les courbes des appareils et me dire : "pousse! Contraction!" et moi : "OK je pousse, no problemo!"
Pour la Miss, c'était plutôt :
"Bordel on est au XXIème siècle ya pas un truc pour m'empêcher de souffrir quoi merde? Non j'ai pas peur j'ai mal !!!"
Paraît que j'ai dit : "Virez moi toute cette merde" (appareils visant à mesurer tout un tas de trucs du genre ma tension et qui me gênaient pour m'accrocher partout où je pouvais. )
Et là on m'a dit : "On peut aller chercher de la morphine au sous-sol mais ça va ralentir le processus et vu comment c'est parti votre fille sera sortie avant qu'on revienne. Alors poussez, ça va vous soulager."
Alors j'ai dit OK, et j'ai poussé en gueulant comme une truie.
Quelques secondes plus tard, j'avais :
CA : second baby...
Mon autre amour. Même si ce soir je hais tous mes amours...
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